Le Chacal est un assassin insaisissable qui gagne sa vie en commettant des meurtres pour les plus grosses sommes. Il rencontre bientôt son adversaire en la personne d’un agent des services secrets britanniques tenace qui le traque dans un jeu du chat et de la souris palpitant à travers l’Europe en tant que journaliste indépendant couvrant la guerre du Biafra. Lorsque celle-ci prend fin, il rentre en Grande-Bretagne, sans emploi et ne sachant pas quoi faire ensuite. « Je n’ai aucune chance de trouver un emploi, je n’ai pas d’appartement, je n’ai pas de voiture et je n’ai pas d’économies. Puis j’ai eu cette idée folle, folle, d’écrire un roman. « Tout le monde m’a dit que je plaisantais ou que j’étais fou parce que les chances de le faire publier sont de cent contre un, voire de mille. » Quelques semaines après la publication, les droits du film ont été achetés. Certaines des plus grandes stars d’Hollywood se sont battues pour incarner le Chacal dans le film de 1973, mais le rôle est allé à Edward Fox, alors inconnu, car le réalisateur Fred Zinnemann pensait qu’il pouvait passer invisible dans une foule. (Air Mail). Référencé dans The Graham Norton Show : Denzel Washington/Paul Mescal/Saoirse Ronan/Eddie Redmayne/Blossoms (2024). Eddie Redmayne livre une performance envoûtante, incarnant l’assassin titulaire avec une précision effrayante qui le rend à la fois terrifiant et magnétique. L’approche méticuleuse de Redmayne dans le rôle augmente la tension, donnant l’impression que chacun de ses mouvements est calculé et inévitable. Sa capacité à mélanger charme et menace garantit que le public est à la fois repoussé et fasciné, capturant l’essence de la dualité du personnage. Malheureusement, la performance de Lashana Lynch pâlit en comparaison, semble raide et sans inspiration. Son portrait d’une agente de renseignement déterminée manque de profondeur, apparaît souvent unidimensionnel et trop dépendant des clichés. Dans une série qui se nourrit de nuances et de détails, le manque de complexité de son personnage ressort de manière négative. Dans l’ensemble, le film est une adaptation captivante, mais il souffre parfois de performances inégales. Le génie de Redmayne à lui seul vaut la peine d’être vu, mais les défauts de Lynch diminuent légèrement l’expérience.
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